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Comment la propriété influence nos choix et structure nos vies #181

Les newsletters de 15marches
Feb 15, 2022
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👹‍🚀 Tous les mardis, StĂ©phane dĂ©crypte l’impact de la transformation numĂ©rique sur l'Ă©conomie et la sociĂ©tĂ©. En savoir plus sur cette lettre : À propos

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💌 Vous et moi

Certains essais vous tombent des mains. D’autres changent votre vision des choses. La lecture de Mine ! de Michael Heller et James Salzman fait partie de cette derniùre famille.

Je le classerai dans la mĂȘme catĂ©gorie que Nudge de Thaler ou Thinking Fast and Slow de Kahneman : Ă  l’intersection de la technique, du design et de la psychologie, avec des dizaines d’exemples concrets et d’expĂ©rimentations. De la bonne nourriture pour la pensĂ©e comme disent les anglo-saxons.

Je ne pensais pas qu’un livre de juristes qui traite de l’impact de la propriĂ©tĂ© sur notre sociĂ©tĂ© puisse Ă  ce point m’intĂ©resser. Mine ! nous force Ă  intĂ©grer la notion de propriĂ©tĂ© dans beaucoup d’autres rĂ©flexions : comment intensifier l’usage des produits et infrastructures, comment inventer une sociĂ©tĂ© plus sobre et efficace, comment maĂźtriser les techniques d’influence et protĂ©ger sa vie privĂ©e... Surtout, les pistes Ă©voquĂ©es de design de la propriĂ©tĂ© reprĂ©sentent pour moi un champ totalement nouveau de rĂ©flexion et d’innovation.

Bref, j’espĂšre vous donner envie de lire ce livre (non traduit pour le moment) et surtout d’inclure ces Ă©lĂ©ments dans vos rĂ©flexions sur de futurs produits et services.

🎯 Cette semaine

Un sujet qui nous a marqué

“Une fois que vous serez au courant, vous trouverez des rĂšgles de propriĂ©tĂ© cachĂ©es partout” claironnent les deux auteurs dans la vidĂ©o de prĂ©sentation de leur livre.

La propriĂ©tĂ© est toujours un choix : celui des conquĂ©rants, des lĂ©gislateurs, des concepteurs de produits et services, des chefs de famille,
L’analyser permet de mieux comprendre la culture et les fondements d’une sociĂ©tĂ©. Favorise-t-on les jeunes ou les vieux, les ainĂ©s ou les cadets, ceux qui possĂšdent ou ceux qui travaillent ? Qu’avez-vous le droit de faire de votre logement, votre entreprise, votre vĂ©lo, votre enfant, votre
 propre corps ?

Que possùde-t-on vraiment, qu’est-ce qui est à soi pour reprendre le titre du livre ?

Il y a donc derriĂšre chaque maniĂšre de dĂ©finir et encadrer le droit de propriĂ©tĂ© - les auteurs parlent de design de la propriĂ©tĂ© - un vĂ©ritable projet politique : conservateurs contre libĂ©raux, rentiers contre entrepreneurs, patriarches contre libre-arbitres,... Le livre, trĂšs centrĂ© sur l’analyse du droit amĂ©ricain, souligne ainsi les diffĂ©rences radicales qui existent d’un État Ă  l’autre, et la compĂ©tition qui en dĂ©coule, parfois jusqu’à l’absurde. Il est assez simple d’étendre cette rĂ©flexion Ă  l’Europe ou la France, mĂȘme si on ne connaĂźt rien au droit.

Car surtout, Mine ! met le doigt sur l’importance du sentiment de propriĂ©tĂ© dans nos propres choix.

Photo : Meghan Homes sur Unsplash

“À moi !” est l’un des premiers mots prononcĂ©s par les petits enfants. Ils peuvent faire montre d’un attachement passionnĂ© Ă  un jouet ou mĂȘme un simple bout de tissu, qu’on appellera alors LEUR doudou. Et ce sentiment ne disparaĂźt pas en grandissant.

Les auteurs rappellent la cĂ©lĂšbre expĂ©rience rĂ©alisĂ©e par Kahneman et Thaler. Les deux chercheurs donnĂšrent Ă  une partie de leurs Ă©tudiants une tasse sans valeur particuliĂšre, en leur demandant simplement quelle somme d’argent serait nĂ©cessaire pour qu’ils acceptent de la rendre. À l’autre partie de leurs Ă©tudiants, ils donnent de l’argent et leur demandent combien seraient-ils prĂȘts Ă  payer pour acquĂ©rir le mĂȘme modĂšle de tasse. “Les prix auraient du ĂȘtre similaires” nous disent-ils, “dans cette expĂ©rience cela ne devrait avoir aucune importance d’avoir d’abord la tasse ou l’argent liquide”. Et pourtant.

Les “vendeurs”, ceux qui possĂšdent dĂ©jĂ  la tasse, demandĂšrent un prix deux fois plus Ă©levĂ© que les “acheteurs”, ceux qui n’avaient pas la tasse en main. 5,78$ contre 2,21$. Des dizaines d’expĂ©riences sont venues ensuite conforter cette dĂ©monstration. “Toutes montrent la mĂȘme psychologie basique : dĂšs que vous possĂ©dez physiquement quelque chose, cette chose prend plus de valeur qu’elle n’en avait le moment prĂ©cĂ©dent. Votre attachement transforme sa valeur, et vous demandez plus pour vous en dĂ©barrasser que ce que vous auriez payĂ© en premier lieu (
) Vous vendez maintenant votre tasse, abandonnant une part de vous-mĂȘme”. C’est l’effet de dotation (endowment effects).

Regardez maintenant autour de vous : combien de fois les commerçants, physiques ou en ligne, mettent un produit/service entre vos mains avant mĂȘme que vous ne l’ayez achetĂ© ? C’est le principe du caddie de supermarchĂ©, mais aussi de l’essai gratuit ou du freemium. Ils vous donnent la sensation de possĂ©der quelque chose afin d’augmenter la douleur de vous en sĂ©parer. Renverser la “charge de la preuve” : c’est Ă  vous de rendre le produit ou mettre fin au service.

Les auteurs détaillent les 6 chemins de la possession, construits autour des 6 idées reçues sur la propriété.

  • Premier arrivĂ©, premier servi

C’est le chemin des conquĂ©rants et des patients, de ceux qui s’approprient les “choses” ou les objets sans maĂźtre. C’est le billet pour le match qu’on a obtenu en faisant la queue 6 heures, mais c’est aussi le gibier qu’on a Ă©tĂ© le premier Ă  tirer ou le banc de poisson qu’on a rĂ©ussi Ă  attraper avant les autres pĂȘcheurs. Premier problĂšme : ces “choses sans maĂźtre” sont de plus en plus rares, et l’on est de moins en moins seuls Ă  vouloir se les approprier. Dans un contexte d’épuisement des ressources, cette rĂšgle ne peut plus autoriser tous les excĂšs. DeuxiĂšme problĂšme : certains sont prĂȘts Ă  payer pour Ă©viter d’attendre (coucou les compagnies aĂ©riennes). Le design de la propriĂ©tĂ© permet de recrĂ©er de la raretĂ© - et donc de la valeur - sans accroĂźtre les ressources. Les enjeux de rĂ©duction de notre empreinte carbone peuvent se rĂ©sumer Ă  cette Ă©quation : comment inciter Ă  la rĂ©duction des usages par le sentiment de propriĂ©tĂ©.

  • La possession physique

Le Droit a cherchĂ© de tous temps Ă  codifier la possession d’un bien ou d’un droit immatĂ©riel en crĂ©ant des titres et autres contrats. Mais quand est-il lorsqu’il n’y a pas de titres ni de rĂšgles, ou que cette rĂšgle est volontairement floue ?

Les auteurs analysent en dĂ©tail un cas d’usage typique : la guerre du siĂšge rabattable dans les avions : vous avez le droit de baisser le dossier de votre siĂšge derriĂšre vous pour vous dĂ©tendre, mais votre voisin de derriĂšre a aussi le droit d’utiliser la tablette devant lui pour travailler ou dĂ©jeuner. En rĂ©alitĂ© les compagnies aĂ©riennes ont vendu sciemment cet espace DEUX FOIS et comptent sur la bonhommie de leurs passagers pour rĂ©gler ces conflits de propriĂ©tĂ©. Ce qui explique qu’aucune rĂšgle ne vient trancher les diffĂ©rents qui ne manquent pas d’apparaĂźtre entre passagers. Des petits malins vendent mĂȘme des dispositifs permettant de bloquer le siĂšge devant vous. Bon vol quand mĂȘme !

La “propriĂ©tĂ© limitĂ©e” est poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme lorsque l’on parle d’usages numĂ©riques.

Qu’est-ce qu’on achĂšte quand on clique sur “acheter” pour recevoir des fichiers ou - pire - accĂ©der Ă  un stream de contenus audios ou visuels ? Pas grand chose
La lecture des conditions gĂ©nĂ©rales de ces services vous apprendra qu’en rĂ©alitĂ© vous n’avez qu’un droit d’usage limitĂ© de ces “choses”, qui peut vous ĂȘtre retirĂ© unilatĂ©ralement, par exemple si votre fournisseur se voit privĂ© du droit de les diffuser mĂȘme bien aprĂšs votre “achat”. Essayez de les mettre dans votre testament, vous serez surpris·e.

Et ne parlons pas de l’accĂšs Ă  vos donnĂ©es d’usage : que possĂ©dez-vous rĂ©ellement en la matiĂšre ?

Les “acheteurs” de Tesla, de tracteurs John Deere ou d’appareils Apple dĂ©couvrent Ă©galement que la possession de leur engin n’inclut pas le droit de le modifier, l’amĂ©liorer ou mĂȘme le rĂ©parer eux-mĂȘmes.

Le numĂ©rique n’aime pas la propriĂ©tĂ©, en tout cas pas celle des utilisateurs.

  • L’attachement

Les diffĂ©rents États amĂ©ricains sont trĂšs crĂ©atifs en ce qui concerne l’extension du droit de propriĂ©tĂ© d’un terrain en-dessous (ressources miniĂšres, pĂ©troliĂšres ou aquatiques) et au-dessus (survol par des avions, des drones,
). Que se passe-t-il quand vous dĂ©couvrez du pĂ©trole sous votre jardin ? Quand votre voisin pompe l’eau de “votre” puit ?

LĂ  aussi, vouloir rĂ©duire la production d’énergies fossiles sera extrĂȘmement difficile sans toucher Ă  ces rĂšgles de propriĂ©tĂ©. La “tragĂ©die des communs” entre en oeuvre : pourquoi devrais-je limiter mon droit de propriĂ©tĂ© alors que mon voisin ne le fait pas ?

Par extension, pensez aux conflits concernant ce qui est selon vous attachĂ© Ă  votre propriĂ©tĂ© : l’ensoleillement ou au contraire l’ombrage, qui peuvent dĂ©pendre de ce que vos voisins laissent pousser, ou mĂȘme la vue. Les rĂ©cents dĂ©bats sur les Ă©oliennes en tĂ©moignent. À qui “appartient” le paysage ?

Et que dire de ces heureux propriĂ©taires de maison les pieds dans l’eau, qui rĂ©clament avec insistance le remblaiement de cĂŽtes dont ils ont parfois eux-mĂȘme contribuĂ© Ă  l’érosion ? Faut-il leur donner raison ? Que se passera-t-il dans les dĂ©cennies Ă  venir avec la montĂ©e inĂ©luctable des eaux ? Le dĂ©rĂšglement climatique aura des effets sur votre (droit de) propriĂ©tĂ©. Et les solutions au dĂ©rĂšglement climatique passeront aussi par des innovations en terme de design de propriĂ©tĂ©.

  • Le travail

De Marx Ă  Zola, nous sommes lĂ  en plein sujet de partiels de sciences politiques. Le travail d’une terre suffit-il Ă  en devenir propriĂ©taire, surtout lorsque le propriĂ©taire s’en dĂ©sintĂ©resse ? Mais cette sĂ©paration est encore plus choquante lorsque l’on parle de droits immatĂ©riels. Saviez-vous par exemple que le fameux discours de Martin Luther King Ă©tudiĂ© Ă  l’école n’est pas son vrai discours ? Le vrai est dĂ©tenu jalousement par ses descendants qui en monnaient l’usage
Et que dire des droits d’usage de films, dessins animĂ©s, oeuvres littĂ©raires, tableaux, façades d’immeubles, parfois centenaires, et qui sont de vĂ©ritables freins Ă  l’économie lorsqu’ils sont Ă©tendus de maniĂšre dĂ©raisonnables ?

DerriĂšre le sujet des inĂ©galitĂ©s de richesse, de patrimoine (ce que chacun possĂšde concrĂštement) se cache un sujet sur le pĂ©rimĂštre mĂȘme du droit de propriĂ©tĂ©. Faut-il redistribuer ou ouvrir ?

NB : non, je ne parlerai pas ici de NFT mais je vous laisse deviner les enjeux Ă  venir.

  • Son propre corps

On pourrait penser que lĂ  au moins, la propriĂ©tĂ© est Ă©vidente, pleine et totale. Pas du tout. Que possĂ©dez-vous exactement de votre propre corps ? Quels droits avez-vous
d’en vendre une partie, d’en monnayer l’usage, d’en disposer comme bon vous semble ? Et l’enfant que vous portez, quels droits avez-vous sur lui ? À l’inverse, Ă  quelles obligations devez-vous vous plier concernant vos comportements, les traitements, les vaccins obligatoires,
que vous devez ou pas prendre ? Les limites au libre usage de votre corps sont nombreuses et variĂ©es.

Il n’y a aucune approche polĂ©mique dans ce livre : juste le constat limpide que, selon les pays, les pĂ©riodes et les personnes, le droit de disposer de son corps change parfois radicalement. Tout au plus les auteurs insistent sur la situation particuliĂšre que vivent les femmes, trĂšs souvent victimes de choix de design de la propriĂ©tĂ© qui leur sont particuliĂšrement dĂ©favorables : maĂźtrise des fruits de leur travail, de leur patrimoine ou encore de leur corps. L’égalitĂ© hommes-femmes, c’est aussi une question de propriĂ©tĂ©.

*** *** *** ***

Le livre propose en conclusion des pistes intĂ©ressantes pour changer ces rĂšgles de propriĂ©tĂ©. Pas en proposant un quelconque “Grand Soir”, mais en mettant en avant des solutions efficaces en terme de design de la propriĂ©tĂ© : nouvelles rĂšgles d’accĂšs et de partage des ressources rares, bourses d’échanges, sensibilisation Ă  la raretĂ©, possibilitĂ© de possĂ©der et d’ouvrir Ă  des tiers,
Les solutions existent, et elles prĂ©sentent l’avantage de mobiliser Ă  la fois les moteurs du “vivre ensemble” ET ceux de la psychologie comportementale. L’objectif n’est pas de dĂ©possĂ©der les uns au profit des autres mais de chercher des moyens intelligents et efficaces de partager nos ressources en Ă©vitant les abus.

Alors que nous abordons le virage de la “moindre propriĂ©tĂ©â€ - de ressources naturelles, de produits manufacturĂ©s, d’espace Ă  consommer,...- il est urgent de redessiner les moyens de jouir de ces ressources. Les techniques existent, et elles sont loin d’ĂȘtre aussi manichĂ©ennes que les discours politiques le laissent croire.

À nous de jouer !


En bonus :

Qui mieux que Nicolas Mathieu, dans son dernier roman Connemara, pourrait décrire ce sentiment de propriété attaché en France à la maison individuelle ?

“Mais la chose la mieux partagĂ©e restait encore cette rage sourde des dĂ©limitations.

Car ici comme ailleurs, la libertĂ© ne se concevait qu’enclose, d’oĂč ces herses obligatoires, haies de thuyas, grilles de mĂ©tal, rangĂ©es de bambous et palissades amoureusement lasurĂ©es. Chaque propriĂ©tĂ©, en fixant son pĂ©rimĂštre, organisait un dehors et son dedans, des espaces entre lesquels la frontiĂšre n’était jamais tout Ă  fait hermĂ©tique, mais qui autorisait l’assomption d’un rĂšgne, celui du chez soi. LĂ , on pouvait enfin faire ce qu’on voulait, maĂźtre Ă  bord et selon son goĂ»t qui pouvait ĂȘtre rustique ou moderne, sobre ou baroque, mais au sujet duquel personne n’avait rien Ă  redire. Chaque maison, en somme, se vivait comme une principautĂ© relative, un domaine avec ses lois et ses ambassades, car on ne dĂ©daignait pas d’échanger quelques mots avec le voisin, sur la pointe des pieds et par-dessus la clĂŽture, offrant Ă  l’occasion une salade fraĂźchement cueillie ou prĂȘtant une scie sauteur qu’il ne faudrait pas oublier de rendre. Souvent, on se plaignait du bruit, des autres qui ne savaient pas se tenir, de leurs gosses qui gueulaient tout la sainte journĂ©e, d’un chien qui s’était introduit par on ne sait quel subterfuge pour venir chier dans votre jardin, mais au moins on avait son prĂ© carrĂ© et le sentiment de vivre sans seigneur Ă  servir ni barbares Ă  craindre”.

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🧐 Et aussi

Des ressources utiles en lien avec le sujet traité cette semaine.

La présentation du livre Mine! par les auteurs. Minethebook

Un article du New York Times sur le livre Who Owns the Space Behind your Airplane Seat ?

Le knee defender qui permet de bloquer le siùge d’avion devant vous. Un gadget contre les siùges inclinables en avion

Vous n’avez jamais lu en entier les conditions gĂ©nĂ©rales d’utilisation des services numĂ©riques que vous utilisez au quotidien ? C’est normal. Un artiste rĂ©vĂšle la taille aberrante des conditions gĂ©nĂ©rales d’utilisation des rĂ©seaux sociaux

Le combat des fermiers américains contre John Deere pour pouvoir réparer leurs tracteurs. John Deere is facing a revolt over the right to repair

Les jeux sont Ă©galement basĂ©s sur l’effet de dotation : vous ĂȘtes “dotĂ©s” de points, de vies, de skills,
dĂšs le dĂ©part, que vous allez ensuite avoir peur de perdre, mĂȘme si vous n’avez rien fait pour les obtenir. J’avais dĂ©crit il y a deux ans ces techniques d’influence dans Lettre Ă  ma fille de 15 ans.

À propos de Nudge, le livre. Wikipedia

À propos de Thinking Fast and Slow, le livre. Wikipedia

À propos du livre Connemara de Nicolas Mathieu. Connemara - Actes Sud

đŸ€© On a aimĂ©

Nos trouvailles de la semaine, en vrac

Les bouchons vous manquent depuis que vous tĂ©lĂ©-travaillez ? CrĂ©ez vos propres bouchons grĂące Ă  ce simulateur de trafic. J’adore le curseur « politesse » pour les dĂ©passements. Microsimulation of traffic

Je prends beaucoup de plaisir à lire les Billets du Samedi de la chercheuse Sonia Lavadinho. Ça parle de ville, de modes de vie et de comportements.

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Si vous préférez les entrepÎts et aires logistiques, cet atlas vous comblera. Atlas des entrepÎts et aires logistiques

Un podcast sur l’open data : en quoi ouvrir ses donnĂ©es peut aider votre entreprise. Data Workers

Au Royaume-Uni, 83 % des grands magasins (Department Stores) ont fermé depuis 2016. Rappel : la part du e-commerce y atteint 19%, contre 13% en France. The Death of the Department Store- Guardian

Peut-ĂȘtre un autre point de bascule avec la possibilitĂ© qu’offre Apple dĂ©sormais de payer de tĂ©lĂ©phone Ă  tĂ©lĂ©phone sans passer par un terminal de paiement dĂ©diĂ© Apple empowers businesses to accept contactless payments through Tap to Pay on iPhone

Aux États-Unis, le Doctolib qui propose une assurance santĂ© et livre les mĂ©dicaments s’appelle Amazon Care. Amazon Care now available nationwide

C’est fini pour aujourd’hui. À la semaine prochaine.

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Stéphane

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1 Comment
Patrick D.
Feb 20, 2022Liked by Les newsletters de 15marches

Encore un numĂ©ro trĂšs riche ! Merci StĂ©phane 🙏

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