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🚙 La voiture entre les murs

Alors que nos modes de vie et de consommation se politisent de plus en plus, l’automobile se trouve face Ă  3 Ă©cueils majeurs : financier, social et sociĂ©tal. DĂ©cryptage #190

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May 17
20
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👹‍🚀 Tous les mardis, StĂ©phane dĂ©crypte l’impact de la transformation numĂ©rique sur l'Ă©conomie et la sociĂ©tĂ©. En savoir plus sur cette lettre : À propos

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💌 Vous et moi

AprĂšs le stationnement et les travailleurs mobiles, nous allons tenter cette semaine d’apporter un nouveau regard sur un Ă©lĂ©ment central de notre quotidien : l’automobile. 

La voiture est souvent abordĂ©e - y compris ici - en creux : comment mieux l’utiliser, mieux la partager et diminuer son impact ? Un certain nombre d’élĂ©ments nous poussent Ă  remettre en cause cette approche.

Loin de nous l’idĂ©e pour autant de faire de la voiture un sujet manichĂ©en. À la beautĂ© clinique des raisonnements scientifiques s’oppose la complexitĂ© de nos organisations spatiales, politiques et sociales.

Dans cette “France sous nos yeux”, qui mieux que Nicolas Mathieu pourrait dĂ©crire le lien trĂšs Ă©troit entre la vie quotidienne de millions de Français et la mobilitĂ© (carbonĂ©e).

« À force de parcourir le coin Ă  pied, Ă  vĂ©lo, en scoot, en bus, en bagnole, elle connaissait la ville par coeur. Tous les mĂŽmes Ă©taient comme elle. Ici, la vie Ă©tait une affaire de trajets. On allait au bahut, chez ses potes, en ville, Ă  la plage, fumer un pet’ derriĂšre la piscine, retrouver quelqu’un dans le petit parc. On rentrait, on repartait, pareil pour les adultes, le boulot, les courses, la nounou, la rĂ©vision chez Midas, le cinĂ©. Chaque dĂ©sir induisait une distance, chaque plaisir nĂ©cessitait du carburant. À force, on en venait Ă  penser comme une carte routiĂšre. Les souvenirs Ă©taient forcĂ©ment gĂ©ographiques. »

(Nicolas Mathieu, Leurs enfants aprĂšs eux, 2018).

Rappelons Ă©galement qu’il y a peu Ă  attendre de l’innovation technologique. Comme le dit trĂšs bien notre complice Sylvain Grisot, la ville de 2050 est dĂ©jĂ  lĂ , il va falloir faire avec. D’ailleurs elle ressemble Ă  ça : 38 millions de vĂ©hicules qui se renouvellent Ă  raison de seulement 1 million par an, 55% de logements individuels et 57% des mĂ©nages qui vivent dans une agglomĂ©ration de moins de 100 000 habitants. 

Mais on ne peut pas se contenter non plus de maintenir le statu quo vu le poids du sujet dans l’équation future. Alors, que faire ?

N’attendez pas dans la suite de cet article de solutions miracles, mais une tentative de poser le dĂ©bat en essayant de considĂ©rer le champ de bataille tel qu’il est.

Quand je regarde objectivement le futur de l’automobile, je vois au moins 3 Ă©cueils Ă  court terme :

  • le mur de l’argent : la mobilitĂ© a longtemps Ă©tĂ© une libertĂ©, elle va devenir un luxe car cela va coĂ»ter de plus en plus cher de se dĂ©placer

  • le mur de la libertĂ© : la mobilitĂ© va devenir une option pour certains tandis que d’autres au contraire se la verront imposer; deux camps vont s’opposer

  • le mur de la honte : la voiture va devenir un sujet politique, voire “moral”, bien au-delĂ  de son utilitĂ© fonctionnelle et sociale.

Pour rĂ©ussir sa mutation, l’automobile va devoir franchir, ou dĂ©truire, ces trois murs.

En route.

Une oeuvre de l’artiste suisse Roman Signer au MONA Museum de Tasmanie. Photo Gareth Harrison sur Unsplash.

🎯 Cette semaine

La vision de ces 3 murs (argent, libertĂ© et honte, j’espĂšre que vous suivez) nous est apparue en tentant de rĂ©pondre Ă  ces 3 questions. 

La hausse rĂ©cente des prix de l’énergie va-t-elle durer ?

La hausse rĂ©cente du prix de l’énergie et des matiĂšres premiĂšres ne vous a pas Ă©chappĂ©, mĂȘme si vous ne faites pas le plein chaque semaine. 

La hausse actuelle est conjoncturelle, mais sur un temps plus long le prix des Ă©nergies fossiles va continuer Ă  monter de maniĂšre durable, voire irrĂ©versibles. Nous vivons dans une planĂšte finie : les experts considĂšrent que la rarĂ©faction des gisements pĂ©troliers et gaziers va augmenter mĂ©caniquement le coĂ»t de ces matiĂšres. Il y aura encore du pĂ©trole en 2030, mais il coĂ»tera plus cher Ă  extraire. Avec des rĂ©percussions en cascade sur le coĂ»t d’autres Ă©nergies, du mĂ©tal, du ciment, des fertilisants, des produits agricoles


Alors que l’attention est focalisĂ©e sur la hausse du CO2, sur les scĂ©narios 2050,...la rarĂ©faction des matiĂšres premiĂšres et en premier lieu gaz et pĂ©trole adviendra bien avant, d’ici 2030. Ce qui se passe depuis le 24 fĂ©vrier n’est donc qu’une rĂ©pĂ©tition.

Le coĂ»t de possession d’un vĂ©hicule va augmenter Ă©galement par le jeu de la hausse des coĂ»ts de rĂ©paration, en raison de la hausse des piĂšces et de la main d’oeuvre. Certaines voitures d’occasion coĂ»tent dĂ©jĂ  plus cher que des neuves.

Cette derniĂšre hausse est accentuĂ©e par l’évolution technologique des vĂ©hicules, avec de plus en plus d’électronique et d’informatique embarquĂ©es, a fortiori pour les vĂ©hicules Ă©lectriques. Toute une tradition sĂ©culaire d’auto-rĂ©paration et auto-entretien va disparaĂźtre, accentuant la tension.

Cette tension va conduire soit Ă  des changements de comportement pour celles et ceux qui le peuvent, soit Ă  l’exclusion d’un nombre croissant de personnes de la mobilitĂ©, et donc de la sociĂ©tĂ©. 

Nous allons donc vers un clivage entre d’une part l’impĂ©ratif de rĂ©duire nos Ă©missions et notre consommation, et d’autre part la structure des coĂ»ts de la mobilitĂ© actuelle qui ne peut qu’exclure au lieu de transformer. Fin du monde ou fin du mois, Ă  votre avis qui va gagner ?

Quels sont les impacts des évolutions récentes du rapport au travail et au logement ?

Le tĂ©lĂ©travail s’est gĂ©nĂ©ralisĂ© dans toute une catĂ©gorie de la population. Selon une enquĂȘte de la DARES (Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) de janvier 2022, 23 % des actifs français ont tĂ©lĂ©travaillĂ© rĂ©guliĂšrement au cours du mois de dĂ©cembre 2021, Ă  savoir au moins un jour par semaine

Dans une vision un peu simplifiĂ©e, on devrait se rĂ©jouir de voir les gens ne plus se dĂ©placer un, deux, voire plus de jours par semaine. Moins de dĂ©placement, c’est moins de stress et de coĂ»ts, moins de pollution et d’accidents. La rĂ©alitĂ© est plus complexe car ce mouvement s’est accompagnĂ© d’une baisse de la frĂ©quentation des transports collectifs (-20 Ă  - 30% dans les grandes villes !) et une redistribution des comportements en faveur de la voiture. Quand vous vous dĂ©placez moins souvent, il est plus tentant de prendre sa voiture, surtout si l’on a l’impression que les bouchons ne sont plus au mĂȘme moment. Sans compter les dĂ©placements nouveaux que vous effectuez quand vous ĂȘtes “à la maison” et qui Ă©taient avant “chaĂźnĂ©s” avec vos dĂ©placements domicile-travail.

Autre phĂ©nomĂšne liĂ© Ă  cette dĂ©mobilitĂ©, la hausse des activitĂ©s “à la maison”, via le web ou avec des coachs Ă  domicile. Le e-commerce et la livraison de repas ont Ă©galement explosĂ©, crĂ©ant de nouveaux flux de mobilitĂ©. Si tu ne vas pas au restaurant et au club de sport, le restaurant et le club de sport viennent Ă  toi. 

En revanche on ne constate pas pour le moment, malgrĂ© de nombreux articles sur le sujet, d’exode vers la campagne ou les villes moyennes. Les travaux les plus rĂ©cents montrent un mouvement des centres vers la banlieue, Ă©ventuellement plus Ă©loignĂ©e en Ile-de-France, mais pas d’exode au profit des villes moyennes ou la campagne. LĂ  aussi cela peut gĂ©nĂ©rer un usage plus important de la voiture au dĂ©triment des transports, de la marche et du vĂ©lo.

Un autre phĂ©nomĂšne plus profond redessine Ă  bas bruit notre rapport Ă  la mobilitĂ©. Il Ă©chappe Ă  beaucoup d’analystes car il ne recoupe pas clairement les contours de territoires ou de CSP comme le clivage ancien “ville/campagne”.

Ce nouveau clivage sĂ©pare deux grandes catĂ©gories de populations, que le journaliste anglais David Goodhart a nommĂ© anywheres et somewheres, en français gens de partout et gens de quelque part. Les premiers, les gens de partout, sont les plus diplĂŽmĂ©s, ils occupent des fonctions de cadres, professions intellectuelles supĂ©rieures. On les appelle les gens de partout parce qu’ils sont particuliĂšrement adaptĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© moderne, au libre-Ă©change qu’ils plĂ©biscitent et Ă  la mondialisation dont ils tirent souvent profit directement dans les postes qu’ils occupent. Ils vivent dans de grandes mĂ©tropoles mĂȘme s’ils n’y sont pas nĂ©s, et ont un attachement plus important pour les grandes causes - environnement, Ă©galitĂ© sociale, libertĂ© - que pour les territoires. Ils ont souvent vĂ©cu Ă  l’étranger au moins un an et peuvent changer de mĂ©tropoles Ă  l’envi. Nous ne parlons pas de l’élite des 1% mais d’une catĂ©gorie qui reprĂ©sente 20% environ des Français. 

Les gens de quelque part, les somewheres, sont eux moins diplĂŽmĂ©s et surtout ils vivent dans la commune ou le dĂ©partement oĂč vivaient leurs parents. Ils voient donc physiquement et concrĂštement les changements, se souviennent du passĂ©. Ils apprĂ©hendent les grandes ruptures comme globalement nĂ©gatives, mĂȘme si leur mode de vie n’est pas si Ă©loignĂ© de celui des anywheres.

D’un point de vue de la mobilitĂ©, ces deux camps - du nom de l’essai de Goodhart - ont une vision radicalement diffĂ©rente. Les anywheres voient celle-ci d’une maniĂšre trĂšs rationnelle, se vantant d’utiliser des modes peu polluants et innovants dont ils font la promotion presque religieusement. Ils ont cependant durant leurs congĂ©s ou lorsqu’ils dĂ©mĂ©nagent hors des villes un usage de la voiture assez proche de celui des somewheres.

Les somewheres, gens de quelque part, sont en revanche trĂšs attachĂ©s Ă  la voiture, qui est Ă  la fois indispensable et omniprĂ©sente. Hors des centres denses, chaque activitĂ© ou presque nĂ©cessite du carburant pour “bouger” comme le dĂ©crivait plus haut Nicolas Mathieu

Enfin, ne perdons pas de vue que 10 millions de personnes, soit 40% des actifs, seraient des “travailleurs mobiles” (lire aussi ici). Invisibles dans les politiques publiques ils sont livreurs, employĂ©s de maison, agent de nettoyage, de sĂ©curitĂ©, caristes, tĂ©lĂ© mainteneurs, commerciaux,...Ils font en rĂ©alitĂ© aussi du tĂ©lĂ©travail car ils passent trĂšs peu au bureau ou n’en ont pas. Mais c’est un tĂ©lĂ©travail subi car ils ne tĂ©lĂ©travaillent pas de chez eux, mais passent leur journĂ©e “sur site”, chez les clients et dans leur voiture. 

Ces travailleurs mobiles cumulent les inconvénients des deux systÚmes, avec les déplacements et la perte de lien social. 

La baisse relative de la mobilitĂ© cache donc un bouleversement profond entre ceux qui ont le choix et ceux qui ne l’ont pas, accentuant la dimension politique d’un dĂ©bat qui transcende largement les enjeux d’urbanisme et de mobilitĂ©.

Quel sera l’avenir de la voiture individuelle ?

La voiture reprĂ©sentait l’accĂšs Ă  la libertĂ© et le triomphe de la sociĂ©tĂ© de consommation. L’automobile, comme l’alimentation, la maison individuelle, l’avion, tous ces marqueurs des modes de vie hĂ©ritĂ©s de l’imaginaire des « trente glorieuses » sont dĂ©sormais questionnĂ©s Ă  l’ùre du dĂ©rĂšglement climatique (je cite de mĂ©moire Jean-Laurent Cassely, qu’il me pardonne). 

Dans la France contemporaine, nos choix de consommation ne vont plus de soi. Ils sont attaquĂ©s par des mouvements progressistes hĂ©tĂ©roclites qui vont des activistes “classiques” aux patrons de grandes entreprises. Ce que vous achetez, oĂč vous l’achetez, qui vous le livre, comment vous l’utilisez,...tout devient politique.

La voiture est donc sans surprise le point de fracture entre les gens de partout et le peuple de quelque part, mais aussi entre gĂ©nĂ©rations quand on voit l’ñge moyen d’achat d’une voiture neuve (57 ans).

Nous avons choisi d’intituler dans nos confĂ©rences cette derniĂšre tendance “la voiture cigarette”, en se demandant si les publicitĂ©s actuelles pour les automobiles n’étaient pas les publicitĂ©s du cowboy Marlboro des annĂ©es 80 ? Dans 10 ans la voiture ne connaĂźtra-t-elle pas le mĂȘme destin que la cigarette ? Un mal nĂ©cessaire, repoussĂ© sur le balcon de nos vies ?

La voiture devient le symbole de l’opposition entre genres, entre gĂ©nĂ©rations et visions de l’avenir. Elle cristallise les tensions de notre sociĂ©tĂ©. Entre “fin du monde” et “fin du mois”, elle attend, ne sachant ni complĂštement convaincre ni complĂštement repousser.

🚗 🚙 🚗 🚙 🚗 🚙 🚗 🚙 🚗 🚙 🚗 🚙

Les gilets jaunes n’ont Ă©tĂ© que les prĂ©misces de cette rupture entre ceux qui choisissent et ceux qui subissent. Pensez par exemple aux effets des ZFE, les zones Ă  faible Ă©missions, qui semblent Ă  la fois indispensables pour agir sur le dĂ©rĂšglement climatique et ingĂ©rables socialement parlant. Vous avez aimĂ© les portiques Ă©cotaxes, vous adorerez les ZFE.

La voiture deviendra d’un cĂŽtĂ© un truc de passionnĂ©s, comme le vinyl ou les cigares, et de l’autre un bien de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, sans doute subventionnĂ© et contingentĂ©. PrivilĂšge et dĂ©brouille seront les deux pĂŽles de l’engin.

Entre les deux, un no man’s land oĂč l’espace sera de plus en plus restreint.

À suivre



C’est encore mieux en live ! Nous donnons rĂ©guliĂšrement des confĂ©rences sur les sujets des modes de vie, les tendances et changements de modĂšles.

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đŸ€© On a aimĂ©

Nos trouvailles de la semaine, en vrac et sans détour

Apple annonce la fin de l’iPod. The music lives on

L’occasion de revenir en vidĂ©o sur une pĂ©riode clĂ© qui a vu les “appareils nomades” envahir nos vies.

Le tout premier spot publicitaire montrait Ă  quel point c’était compliquĂ© Ă  l’époque de mettre de la musique dans sa poche :

Et oui, c’est comme ça qu’on dansait Ă  l’époque (la musique c’était les Propellerheads).

Quelques annĂ©es plus tard, on ne parlait plus d’interfaces, de cĂąbles et de tĂ©lĂ©chargement.

La direction artistique de Susan Alinsangan montre Ă  merveille ce que l’iPod a changĂ© dans nos vies : l’individu devient silhouette en mouvement, la ville devient un Ă -plat de couleurs pops, le produit est simplifiĂ© au point de n’ĂȘtre plus que fils blancs. Nous ne serons dĂ©sormais plus que des ombres habitĂ©es et, plus tard, connectĂ©es, par des contenus personnalisĂ©s. Bienvenue au XXIĂšme siĂšcle.

(Si vous voulez voir ou revoir toute la sĂ©rie de pubs c’est ici : Every iPod ads ever )

Et puisqu’on parle des GAFAs et de mondes virtuels, revenons en 2022 avec la nouvelle version de Google Maps qui propose une expĂ©rience immersive de ses cartes. Ils ne seraient pas en train de prĂ©parer le metaverse ? Immersive view coming soon to Maps — plus more updates

Si vous aimez la gĂ©ographie et le graphisme, cette carte montre les dĂ©partements français en fonction de la couleur
de leur logo. Alderou sur Twitter

Plus sérieusement, si vous avez besoin de données géographiques pour vos cartes et analyses, autant les chercher ici : Data.gouv - Données à composante géographique

Pour terminer sur un fait divers cartographique, l’histoire ancienne de cette famille dans le Kansas dont l’adresse postale correspondait au code fourni par dĂ©faut par une sociĂ©tĂ© de gĂ©ocodage lorsqu’elle ne parvenait pas Ă  localiser une adresse IP. ConsĂ©quence : d’innombrables visites de policiers, huissiers, enquĂȘteurs, qui cherchaient Ă  retrouver les auteurs de mĂ©faits sur le web dont l’adresse Ă©tait
celle saisie automatiquement par dĂ©faut. L’enfer numĂ©rique. Kansas family sues mapping company for years of 'digital hell'

C’est fini pour aujourd’hui !

Si vous avez apprĂ©ciĂ© cette lettre, laissez-nous un 💙 pour nous encourager et parlez-en autour de vous.

Et n’oubliez pas la seconde newsletter de 15marches, Futur(s) :

đŸ‘©đŸ»â€đŸš€Â Tous les jeudis, NoĂ©mie raconte les futurs possibles en fiction. 

Abonnez-vous Ă  Futur(s)

Pour ma part je vous dis : Ă  mardi prochain !

Stéphane

Je suis StĂ©phane Schultz, de 15marches. Le jour je suis consultant, je prends des trains Ă  travers les plaines. La nuit je lis et j’écris cette lettre.

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