Waze, Mappy, Google Maps... ces services pourront-ils encore rester "neutres" alors que les territoires veulent les utiliser pour réduire les émissions de CO2 ? Décryptage #193
Cela fait quelques années que je pense à un City Operating System. Un système de gestion de l'espace public communicant avec les applications de guidage. Les villes pourraient définir le zones à éviter (à cause d'un événnement, une manifestation, etc.) et les rendre disponibles aux applicatiosn de guidage. Depuis que j'y pense, je suppose que cela existe déjà... Sur la collaboration entre les données des véhicules et les pouvoirs publics, il faut regarder ce que propose actuellement la société Mobilize (groupe Renault). C'est décrit dans ce petit article : https://www.larevuedudigital.com/les-vehicules-connectes-cles-de-nouveaux-business-pour-renault-grace-a-leurs-donnees/
beaucoup y pensent, mais ce que nous avons constaté dans la phase d'investigation de la startup d'état est que pour le moment, les règles de circulation sont au mieux saisies dans des bases de données type OSM, éventuellement des SIG locaux mais rarement. L'immense majorité des arrêtés de circulation ou de travaux ne sont pas numérisés et servent à commander et visser des panneaux + briefer les forces de l'ordre. Quand aux news biz des constructeurs, il y avait les mêmes annonces en 2010...attendons de voir ;-)
Une des ruptures qui n'est pas abordée dans ton article mais qui me semble fondamentale dans le développement des applications civiles est l'arrêt du cryptage du signal GPS décidée par Bill Clinton et mise en oeuvre en mai 2000. Jusqu'au 2 mai 2000, le signal de base des GPS ne permettait qu'une précision de l'odre de 100 mètres. Très insuffusant pour une géolocalisation intéressante. Pour améliorer la précision, il fallait faire du GPS différentiel, c'est-à-dire utiliser un GPS statique dont on connaissait la position avec précision, et un autre GPS dont on corrigeait les données (souvent a posteriori). Les appareils étaient coûteux et nécessitaient des logiciels particuliers. L'arrêt du cryptage a tout chnagé et a permis l'essor des applications civiles.
oui je l'avais vu mais il y a une taille de texte à ne pas dépasser chaque semaine sous peine d'être coupé par GMail ;-) C'est pour cela que je mets les liens utiles au cas où les lectrices / eurs souhaitent approfondir
Un autre developpement de l’usage de la géolocalisation dont je ne sais s’il est en phase de réalisation / application: la régulation automatique de la conduite des particuliers par les panneaux de signalisation. Pour faire cours le panneau de signalisation génère un signal qui s’impose à l’électronique des véhicules comme le fait le régulateur de vitesse embarqué. Ex. si un panneau indique 50km/h max les moteurs ne peuvent plus dépasser cette vitesse tant qu’ils sont dans la zone couverte…finis les excès de vitesse et en partie les accidents. J’entends déjà les cris d’orfraie sur les atteintes à la liberté que porterait l’application d’un tel système. Vous l’avez peut être déjà abordé. Encore merci pour votre newsletter.
aujourd'hui l'aide à la conduite disponible dans certains véhicules s'appuie sur les images captées par les caméras situées à l'avant. Mais c'est simplement pour reporter sur l'écran de bord la limitation de vitesse, ça ne "prend pas la main" sur la vitesse du véhicule. Les trottinettes en libre-service sont elles interfacées via leur GPS et la connectivité data avec leur environnement (geo-fencing) ce qui a pour conséquence de limiter certaines fonctionnalités : la vitesse maximale (dans le secteur piétonnier de Paris par exemple) ou encore possibilité de les déposer ou les déclencher dans certains secteurs (parcs, périmètre d'une ville). Les deux technologies sont bien différentes, et les trottinettes sont clairement en avance sur les voitures
Cela fait quelques années que je pense à un City Operating System. Un système de gestion de l'espace public communicant avec les applications de guidage. Les villes pourraient définir le zones à éviter (à cause d'un événnement, une manifestation, etc.) et les rendre disponibles aux applicatiosn de guidage. Depuis que j'y pense, je suppose que cela existe déjà... Sur la collaboration entre les données des véhicules et les pouvoirs publics, il faut regarder ce que propose actuellement la société Mobilize (groupe Renault). C'est décrit dans ce petit article : https://www.larevuedudigital.com/les-vehicules-connectes-cles-de-nouveaux-business-pour-renault-grace-a-leurs-donnees/
beaucoup y pensent, mais ce que nous avons constaté dans la phase d'investigation de la startup d'état est que pour le moment, les règles de circulation sont au mieux saisies dans des bases de données type OSM, éventuellement des SIG locaux mais rarement. L'immense majorité des arrêtés de circulation ou de travaux ne sont pas numérisés et servent à commander et visser des panneaux + briefer les forces de l'ordre. Quand aux news biz des constructeurs, il y avait les mêmes annonces en 2010...attendons de voir ;-)
Une des ruptures qui n'est pas abordée dans ton article mais qui me semble fondamentale dans le développement des applications civiles est l'arrêt du cryptage du signal GPS décidée par Bill Clinton et mise en oeuvre en mai 2000. Jusqu'au 2 mai 2000, le signal de base des GPS ne permettait qu'une précision de l'odre de 100 mètres. Très insuffusant pour une géolocalisation intéressante. Pour améliorer la précision, il fallait faire du GPS différentiel, c'est-à-dire utiliser un GPS statique dont on connaissait la position avec précision, et un autre GPS dont on corrigeait les données (souvent a posteriori). Les appareils étaient coûteux et nécessitaient des logiciels particuliers. L'arrêt du cryptage a tout chnagé et a permis l'essor des applications civiles.
oui je l'avais vu mais il y a une taille de texte à ne pas dépasser chaque semaine sous peine d'être coupé par GMail ;-) C'est pour cela que je mets les liens utiles au cas où les lectrices / eurs souhaitent approfondir
Merci! J’adore l’animation des trains Suisse que je ne connaissais pas :)
oui c'est assez hypnotique, on imagine les vallées alpines défiler...
Un autre developpement de l’usage de la géolocalisation dont je ne sais s’il est en phase de réalisation / application: la régulation automatique de la conduite des particuliers par les panneaux de signalisation. Pour faire cours le panneau de signalisation génère un signal qui s’impose à l’électronique des véhicules comme le fait le régulateur de vitesse embarqué. Ex. si un panneau indique 50km/h max les moteurs ne peuvent plus dépasser cette vitesse tant qu’ils sont dans la zone couverte…finis les excès de vitesse et en partie les accidents. J’entends déjà les cris d’orfraie sur les atteintes à la liberté que porterait l’application d’un tel système. Vous l’avez peut être déjà abordé. Encore merci pour votre newsletter.
aujourd'hui l'aide à la conduite disponible dans certains véhicules s'appuie sur les images captées par les caméras situées à l'avant. Mais c'est simplement pour reporter sur l'écran de bord la limitation de vitesse, ça ne "prend pas la main" sur la vitesse du véhicule. Les trottinettes en libre-service sont elles interfacées via leur GPS et la connectivité data avec leur environnement (geo-fencing) ce qui a pour conséquence de limiter certaines fonctionnalités : la vitesse maximale (dans le secteur piétonnier de Paris par exemple) ou encore possibilité de les déposer ou les déclencher dans certains secteurs (parcs, périmètre d'une ville). Les deux technologies sont bien différentes, et les trottinettes sont clairement en avance sur les voitures