Les matières premières ne nous intéressent que quand elles viennent à manquer. Il y a pourtant beaucoup à découvrir sur les entreprises qui les extraient et les distribuent. Décryptage #187
C'est juste remarquable de synthèse et d'accessibilité
Un plaisir de lire ce document
Une remarque et une information, qui n'égratiqnent absolument pas votre exposé :
La remarque : les matières premières sont le pilier de toute société, quelle qu'elle soit. Mais dans un monde dit mondialisé, acheter, c'est bien, mais acheminer c'est encore mieux. Sans aller aussi loin que Mathieu Quet ("Comment la pensée logistique gouverne le monde") dans la "logisticisation" de la société, les mois qui viennent de nous être imposés interrogent un certain "managérialisme du juste à temps". Nous sommes dans un monde de flux, soit, mais pas que : nous ne sommes pas un monde de choses.
Qui dit transaction dit Monnaie. Comme vous l'expliquez très bien, aujourd'hui les matières premières sont otages d'une monnaie (le dollar). Mais il se trouve quelques pays à considérer qu'il va falloir qu'il en soit autrement. Je parle notamment de la Russie et de la Chine (1), et j'évoque des négociations autour d'une monnaie adossée aux matières premières. Si j'ai tout bien compris, ce ne serait plus la production de billet qui définirait la richesse, mais la production de matières premières. Ce qui anéantirait toute forme de spéculation sur le sujet. Ce ne serait pas le seul effet, mais là je vais sortir du cadre :)
.
Merci pour vos contributions. C'est vraiment un plaisir de vous lire :)
Merci Stéphane, très éclairant et passionnant !
Vertigineux, merci Stéphane pour le coup de lampe de poche dans le recoin... (et un livre de plus à lire dans la pile "recommended by 15 marches")
Bon
C'est juste remarquable de synthèse et d'accessibilité
Un plaisir de lire ce document
Une remarque et une information, qui n'égratiqnent absolument pas votre exposé :
La remarque : les matières premières sont le pilier de toute société, quelle qu'elle soit. Mais dans un monde dit mondialisé, acheter, c'est bien, mais acheminer c'est encore mieux. Sans aller aussi loin que Mathieu Quet ("Comment la pensée logistique gouverne le monde") dans la "logisticisation" de la société, les mois qui viennent de nous être imposés interrogent un certain "managérialisme du juste à temps". Nous sommes dans un monde de flux, soit, mais pas que : nous ne sommes pas un monde de choses.
Qui dit transaction dit Monnaie. Comme vous l'expliquez très bien, aujourd'hui les matières premières sont otages d'une monnaie (le dollar). Mais il se trouve quelques pays à considérer qu'il va falloir qu'il en soit autrement. Je parle notamment de la Russie et de la Chine (1), et j'évoque des négociations autour d'une monnaie adossée aux matières premières. Si j'ai tout bien compris, ce ne serait plus la production de billet qui définirait la richesse, mais la production de matières premières. Ce qui anéantirait toute forme de spéculation sur le sujet. Ce ne serait pas le seul effet, mais là je vais sortir du cadre :)
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Merci pour vos contributions. C'est vraiment un plaisir de vous lire :)
(1) http://thesaker.is/say-hello-to-russian-gold-and-chinese-petroyuan/
Quel boulot de synthèse. Bravo !
On mesure à quel point le chemin à parcourir pour soigner le monde est long et semé d'embûches.
Très très intéressant. Envisagez-vous de publier votre post sur un media à plus large audience?
Fantastique ! Quelle aventure ! Grisant et .... déprimant...